Coordination internationale sur la régulation des cryptomonnaies
juil., 30 2025
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Sélectionnez les cadres réglementaires que vous souhaitez comparer et découvrez leurs différences clés, avantages et risques. Cet outil vous aide à comprendre comment les réglementations internationales impactent les entreprises et les investisseurs.
Important : La régulation des cryptomonnaies évolue rapidement. Les informations fournies ici reflètent la situation au 2025.
Comparaison des cadres réglementaires
Critère
MiCA (UE)
Approche US
Pacte UK-US
FATF
Objectif principal
Protéger les consommateurs et assurer la stabilité financière
Équilibre entre innovation et protection
Harmoniser la régulation pour favoriser l'innovation
Lutter contre le blanchiment d'argent
Approche globale
Stricte
Équilibrée
Collaborative
Exigente
Exigences clés
Autorisations formelles, prospectus détaillés, normes de sécurité élevées
Clarification des rôles SEC/CFTC, exemptions pour DeFi
Harmonisation des règles sur les contrats perpétuels et les marges
Encadrement des fournisseurs de services comme institutions financières
Impact sur les entreprises
Coût élevé, processus long
Flexibilité accrue
Avantage concurrentiel pour les entreprises technologiques
Exigences de conformité pour tous les pays membres
Risques résolus
Blanchiment d'argent, instabilité des stablecoins
Arbitrage réglementaire, innovation freinée
Instabilité des stablecoins, arbitrage réglementaire
Blanchiment d'argent
Niveau de risque
Moyen
Bas
Moyen
Élevé
Conseils pour les entreprises
Si vous opérez en Europe : Préparez-vous aux exigences de MiCA avec des prospectus détaillés et des audits indépendants. Le temps d'attente pour l'autorisation peut être long mais offre une sécurité juridique supérieure.
Si vous opérez aux États-Unis : Suivez les directives SEC/CFTC mais gardez un œil sur les discussions en cours concernant les stablecoins. L'approche plus flexible est avantageuse pour l'innovation mais nécessite une vigilance constante.
Si vous êtes sur le marché UK/US : Profitez des avantages du pacte UK-US pour l'harmonisation, mais restez vigilant sur les évolutions législatives concernant les stablecoins et les CBDC.
Indépendamment de votre marché : Respectez les exigences FATF pour éviter les sanctions et les listes noires. C'est un cadre crucial pour toute entreprise opérant internationalement.
Les cryptomonnaies ne respectent pas les frontières. Un échange basé à Singapour peut traiter des transactions pour des utilisateurs en Brésil, en Allemagne et au Nigeria - tout cela en quelques secondes. Mais quand il s’agit de les réguler, chaque pays a sa propre règle. Ce désordre crée des zones grises où les fraudeurs prospèrent, les investisseurs sont perdus, et les entreprises légitimes peinent à savoir ce qu’elles peuvent faire. C’est pourquoi la coordination internationale sur la régulation des cryptomonnaies n’est plus une option : c’est une nécessité.
Les règles doivent suivre l’argent, pas les frontières
En 2023, le Conseil de stabilité financière (FSB), un groupe composé des banques centrales et des autorités de régulation les plus puissantes du monde, a publié un cadre clair : « Même activité, même risque, même régulation ». Cela signifie qu’une entreprise qui offre des prêts en cryptomonnaies doit être soumise aux mêmes exigences de transparence et de sécurité qu’une banque qui fait du prêt classique. Ce n’est pas une suggestion. C’est une exigence. Et en octobre 2024, 93 % des membres du FSB avaient déjà des projets pour réviser leurs lois pour correspondre à cette règle. Pour les stablecoins - ces cryptomonnaies liées à l’argent réel - 88 % avaient déjà des cadres en place. Plus de la moitié d’entre eux prévoient d’être pleinement alignés d’ici 2025.
Le pacte transatlantique : États-Unis et Royaume-Uni en tête
Le 18 septembre 2025, les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé un accord inédit : le Tech Propensity Deal. Ce n’est pas un simple communiqué. C’est un plan d’action concret pour harmoniser la régulation des actifs numériques entre deux des marchés les plus avancés au monde. L’objectif ? Créer un modèle que d’autres pays pourraient suivre. Les deux pays partagent des systèmes juridiques solides, des marchés de capitaux profonds et des écosystèmes technologiques dynamiques. Ensemble, ils veulent montrer qu’il est possible de protéger les consommateurs sans étouffer l’innovation.
Cette alliance est aussi une réponse stratégique. La Chine avance avec son yuan numérique, et l’Union européenne a mis en œuvre MiCA. Les États-Unis et le Royaume-Uni ne veulent pas être les derniers à jouer. Ils veulent écrire les règles.
Comment les États-Unis s’organisent à l’intérieur
Aux États-Unis, les deux principales autorités de régulation des marchés financiers - la SEC (Commission des valeurs mobilières) et la CFTC (Commission des marchés à terme) - ont cessé de se disputer. En août 2025, elles ont publié une déclaration commune pour clarifier que les bourses régies par l’une ou l’autre peuvent proposer certains produits de spot en tant que marchandises. En septembre, elles ont réaffirmé leur engagement à agir ensemble pour ne pas freiner l’innovation.
Le 29 septembre 2025, elles ont organisé une table ronde sur la harmonisation réglementaire. Les sujets ? Étendre les heures de négociation, autoriser les contrats perpétuels, partager les marges de portefeuille, et créer des exemptions pour la finance décentralisée (DeFi). Ces discussions ne sont pas théoriques. Elles touchent directement aux produits que les utilisateurs utilisent tous les jours.
Mais il reste des blocages. En mai 2025, la SEC a retiré son accord conjoint avec la FINRA sur les cryptomonnaies. Cela a laissé un vide dans les directives pour les intermédiaires. Les nouvelles règles proposées pour les actifs numériques sont en attente - mais elles ne peuvent pas entrer en vigueur sans une mise à jour de la FINRA. Le processus est lent, mais il avance.
L’Europe et MiCA : Une autre voie
Tandis que les États-Unis et le Royaume-Uni cherchent à favoriser l’innovation, l’Union européenne a choisi la prudence. Le règlement MiCA, entré en vigueur en 2025, est le cadre le plus complet au monde pour les cryptomonnaies. Il oblige les émetteurs de jetons à publier des prospectus clairs, exige des fournisseurs de services une autorisation formelle, et impose des normes strictes pour la sécurité et la transparence.
MiCA n’est pas parfait. Il est lourd, coûteux à mettre en œuvre, et peut freiner les startups. Mais il donne une sécurité juridique inégalée. Les entreprises qui veulent opérer en Europe savent exactement ce qu’elles doivent faire. Ce n’est pas une approche « laissez-faire ». C’est une approche « protégez d’abord ».
L’UE surveille de près l’évolution du pacte transatlantique, mais elle ne compte pas changer ses règles pour suivre. Elle préfère être un modèle distinct - et peut-être, à long terme, un point de référence pour les pays qui veulent éviter les excès.
Les autres acteurs : FATF, IOSCO et les banques centrales
Le Groupe d’action financière (FATF) joue un rôle crucial dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Sa recommandation 15 oblige tous les pays à encadrer les fournisseurs de services en cryptomonnaies comme des institutions financières. En 2025, le FATF a commencé ses cinquièmes évaluations mutuelles - des audits rigoureux qui mesurent la mise en œuvre réelle des règles. Les pays qui ne sont pas à la hauteur risquent d’être mis sur une liste noire.
L’IOSCO, l’organisation mondiale des régulateurs des marchés de valeurs mobilières, a publié 18 recommandations en novembre 2023. Elles s’appliquent aux fournisseurs de services en actifs cryptographiques (CASPs) comme elles s’appliquent aux courtiers en actions. Cela crée une base commune : pas de règles différentes selon que vous vendez des actions ou des tokens.
Et puis il y a les banques centrales. 91 % d’entre elles étudient ou développent une monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Cela change la donne. Quand les États publient leur propre monnaie numérique, ils doivent décider comment elle interagit avec les cryptomonnaies privées. Doivent-elles être interchangeables ? Doivent-elles être séparées ? Qui les régule ? Ces questions ne peuvent pas être résolues par un seul pays.
Les défis restants : ombres, stablecoins et arbitrage
Malgré tous ces efforts, les problèmes persistent. Beaucoup d’entreprises opèrent encore dans des juridictions sans régulation - les îles Caïmans, les Bermudes, certains pays d’Afrique de l’Est. Elles servent des clients partout dans le monde, mais ne répondent à aucune autorité. C’est ce qu’on appelle l’arbitrage réglementaire : chercher le pays le plus laxiste pour éviter les règles.
Les stablecoins restent un point critique. Ils sont censés être aussi stables que le dollar, mais en 2022, un stablecoin a perdu sa parité en quelques heures, provoquant une panique mondiale. Les régulateurs savent maintenant qu’il faut des réserves claires, des audits indépendants, et des mécanismes pour éviter les « runs » - des retraits massifs en cas de doute. Mais les règles ne sont pas encore universelles.
Le GENIUS Act aux États-Unis pourrait changer la donne pour les stablecoins, mais il est encore en discussion. Et même s’il est adopté, il ne s’appliquera qu’aux entreprises américaines. Ce qui se passe en Asie ou en Amérique latine reste hors de portée.
Et maintenant ? Le futur de la régulation
Le futur ne sera pas une seule règle mondiale. Ce sera un système multi-polaire. L’Europe appliquera MiCA. Les États-Unis et le Royaume-Uni avanceront ensemble. La Chine développera son propre modèle. Et d’autres pays suivront l’un ou l’autre, selon leur intérêt.
L’idée d’un « sandbox » transfrontalier - un espace test où les entreprises peuvent expérimenter sous la supervision conjointe de plusieurs régulateurs - est sur la table. La SEC a proposé cette idée. Mais jusqu’à présent, rien de concret n’a été annoncé.
Ce qui compte, c’est la clarté. Les entreprises veulent savoir ce qu’elles peuvent faire. Les investisseurs veulent savoir si leurs fonds sont en sécurité. Les utilisateurs veulent pouvoir utiliser les cryptomonnaies sans craindre un blocage soudain ou une perte totale.
La coordination internationale ne garantit pas la perfection. Mais elle garantit que les règles ne sont plus écrites dans l’ombre. Elles sont discutées, comparées, et ajustées - ensemble.
Pourquoi la coordination internationale est-elle si importante pour les cryptomonnaies ?
Les cryptomonnaies fonctionnent en ligne, sans frontières. Une entreprise peut être basée en Asie, traiter des transactions en Europe, et servir des clients aux États-Unis. Si chaque pays a des règles différentes, les entreprises ne savent pas quelles lois appliquer, et les utilisateurs sont exposés à des risques inconnus. La coordination permet d’éviter les zones grises où les fraudeurs profitent du désordre.
Quelle est la différence entre MiCA et l’approche américaine ?
MiCA, l’approche européenne, est très stricte : elle exige des autorisations formelles, des prospectus détaillés, et des normes de sécurité élevées pour protéger les consommateurs. L’approche américaine, avec la SEC et la CFTC, cherche à favoriser l’innovation en clarifiant les règles sans imposer de barrières trop lourdes. L’Europe dit : « protégez d’abord ». Les États-Unis disent : « régulez, mais ne bloquez pas ».
Les stablecoins sont-ils plus dangereux que les autres cryptomonnaies ?
Oui, parce qu’ils sont censés être stables. Si les utilisateurs pensent qu’un stablecoin ne vaut plus un dollar, ils le vendent en masse - ce qui peut provoquer une crise en quelques heures. En 2022, un stablecoin a perdu sa parité, et cela a fait trembler tout le marché. Les régulateurs exigent maintenant des réserves vérifiables, des audits indépendants, et des mécanismes pour empêcher les retraits massifs. Mais ces règles ne sont pas encore partout.
Le pacte UK-US va-t-il devenir le modèle mondial ?
Il pourrait l’être, mais pas forcément. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont des marchés très développés, et leur approche est attractive pour les entreprises technologiques. Mais les pays qui veulent plus de contrôle, comme l’Union européenne ou la Chine, préfèrent leurs propres modèles. Le futur sera probablement un mélange - plusieurs systèmes coexistent, et les entreprises doivent s’adapter à chacun.
Qu’est-ce que le FSB et pourquoi son rôle est-il si crucial ?
Le Conseil de stabilité financière (FSB) regroupe les banques centrales et les autorités de régulation des 27 plus grandes économies du monde. Il ne régule pas directement, mais il établit les normes que les pays doivent suivre. Son cadre de 2023, basé sur « même activité, même risque, même régulation », est devenu la référence mondiale. Sans lui, chaque pays aurait créé ses propres règles - et le système aurait été encore plus chaotique.
Les CBDC vont-elles remplacer les cryptomonnaies privées ?
Non, pas directement. Les CBDC sont des monnaies numériques émises par les banques centrales - comme un euro numérique ou un dollar numérique. Elles sont contrôlées par l’État. Les cryptomonnaies privées, comme Bitcoin ou Ethereum, sont décentralisées. Elles ne sont pas contrôlées par un seul acteur. Les deux peuvent coexister. Mais les CBDC pourraient rendre les cryptomonnaies privées moins utiles pour les paiements quotidiens, surtout si elles sont plus rapides, moins chères et plus sûres.
9 Commentaires
Philippe AURIENTIS
décembre 5, 2025 AT 22:03
Franchement, c’est une bonne nouvelle que les gros acteurs se mettent d’accord. Avant, c’était le Far West : une plateforme t’accepte ton BTC, l’autre te bloque ton USDT sans explication. Maintenant, au moins, on voit un peu où on va. J’espère que ça va pas devenir trop lourd pour les petits projets, mais bon, mieux vaut un cadre clair qu’un mur de règles contradictoires.
Denis Groffe
décembre 5, 2025 AT 23:16
Les régulateurs veulent contrôler ce qu’ils ne comprennent pas. Le FSB ? Une loge de banquiers qui veulent garder leur pouvoir. MiCA ? Un piège pour étouffer l’innovation. Et ce pacte UK-US ? Une manœuvre pour imposer leur version du monde. Tu crois que les gens veulent des règles ? Non. Ils veulent la liberté. Et la blockchain, c’est ça. La liberté. Pas des formulaires à remplir et des audits à 10 000 euros. Ils veulent nous rendre dépendants de leurs systèmes. Et ils vont y arriver. Parce que les gens sont naïfs.
jerome houix
décembre 6, 2025 AT 07:50
Je trouve que l’approche européenne est plus stable à long terme. Même si c’est plus lent, au moins tu sais où tu mets les pieds. J’ai vu des startups françaises se faire bloquer aux États-Unis parce qu’elles n’avaient pas les bonnes licences. Là, avec MiCA, tu peux lancer ton projet en France et être sûr qu’il est valide dans toute l’UE. C’est un vrai avantage.
Aurelien Amsellem
décembre 7, 2025 AT 18:18
Personne ne parle du vrai problème : les USA et le Royaume-Uni se partagent le marché comme deux colosses. Et les autres ? On leur laisse les miettes. MiCA ? C’est juste une version plus propre de la même tyrannie. Et les CBDC ? T’es sérieux ? C’est le contrôle total en version numérique. Tu penses que les banques centrales vont te laisser garder ton Bitcoin ? Attends 5 ans. Tu verras. Ils vont tout centraliser. Et toi, tu vas dire "merci" en souriant.
Lass Diaby
décembre 7, 2025 AT 18:49
En Afrique, on a pas les moyens de suivre tout ça. On utilise USDT parce que c’est rapide et que la banque locale te bloque ton argent pour un simple virement. Si les règles viennent de l’Europe ou des USA, ça nous aide pas. On a besoin de solutions simples. Pas de prospectus. Pas de 18 recommandations. Juste un système qui marche. Et si ça veut pas marcher ici ? On le fait quand même. Parce que la vie continue.
Sandra Lee Beagan
décembre 9, 2025 AT 03:51
Je trouve ça incroyable que les régulateurs commencent à parler "même activité, même risque" 💡. C’est un vrai tournant. En tant que développeuse de DeFi, j’ai passé des mois à deviner quelles lois s’appliquaient… Maintenant, au moins, il y a une base. Même si c’est lent, c’est un début. Et les CBDC ? Elles pourraient même rendre les cryptos privées plus utiles pour les transferts transfrontaliers, si elles sont interopérables. On est en train de construire un nouvel écosystème, pas juste une nouvelle monnaie. 🌍✨
Babette Silber
décembre 10, 2025 AT 01:54
Encore une fois, les Américains veulent nous imposer leur loi ! MiCA, c’est notre fierté européenne ! On ne va pas se laisser marcher sur les pieds par des gars qui croient que la finance, c’est un jeu vidéo ! 🇪🇺🔥 Et puis ces stablecoins ? C’est une arnaque de luxe ! Tu crois que le dollar est stable ? Regarde l’inflation ! Ils veulent nous enfermer dans un système qui leur profite. Je dis NON !
Anne Georgiev Longuet
décembre 11, 2025 AT 11:56
Je veux dire… on est tous d’accord que les gens ont besoin de sécurité, non ? 🙋♀️ Tu as vu ce qui s’est passé avec Terra ? Des gens ont tout perdu. Des familles. Des retraités. Ce n’est pas juste "du crypto". C’est leur vie. Donc oui, on peut être pro-innovation, mais PAS à n’importe quel prix. MiCA, même s’il est lourd, il protège. Et ça, c’est important. On n’a pas besoin de plus de héros. On a besoin de plus de protection.
Andre Swanepoel
décembre 12, 2025 AT 06:32
Le vrai enjeu, c’est pas qui a la meilleure loi. C’est comment on fait pour que les petits pays, les startups, les gens du Sud, puissent participer. Sinon, on va juste avoir un club de riches qui décident pour tout le monde. Et ça, c’est pas de la coordination. C’est de la colonisation numérique. Faut qu’on pense à des sandbox transnationaux, pas à des blocs géopolitiques. Sinon, on répète les mêmes erreurs d’hier, juste avec des tokens.
Philippe AURIENTIS
décembre 5, 2025 AT 22:03Franchement, c’est une bonne nouvelle que les gros acteurs se mettent d’accord. Avant, c’était le Far West : une plateforme t’accepte ton BTC, l’autre te bloque ton USDT sans explication. Maintenant, au moins, on voit un peu où on va. J’espère que ça va pas devenir trop lourd pour les petits projets, mais bon, mieux vaut un cadre clair qu’un mur de règles contradictoires.
Denis Groffe
décembre 5, 2025 AT 23:16Les régulateurs veulent contrôler ce qu’ils ne comprennent pas. Le FSB ? Une loge de banquiers qui veulent garder leur pouvoir. MiCA ? Un piège pour étouffer l’innovation. Et ce pacte UK-US ? Une manœuvre pour imposer leur version du monde. Tu crois que les gens veulent des règles ? Non. Ils veulent la liberté. Et la blockchain, c’est ça. La liberté. Pas des formulaires à remplir et des audits à 10 000 euros. Ils veulent nous rendre dépendants de leurs systèmes. Et ils vont y arriver. Parce que les gens sont naïfs.
jerome houix
décembre 6, 2025 AT 07:50Je trouve que l’approche européenne est plus stable à long terme. Même si c’est plus lent, au moins tu sais où tu mets les pieds. J’ai vu des startups françaises se faire bloquer aux États-Unis parce qu’elles n’avaient pas les bonnes licences. Là, avec MiCA, tu peux lancer ton projet en France et être sûr qu’il est valide dans toute l’UE. C’est un vrai avantage.
Aurelien Amsellem
décembre 7, 2025 AT 18:18Personne ne parle du vrai problème : les USA et le Royaume-Uni se partagent le marché comme deux colosses. Et les autres ? On leur laisse les miettes. MiCA ? C’est juste une version plus propre de la même tyrannie. Et les CBDC ? T’es sérieux ? C’est le contrôle total en version numérique. Tu penses que les banques centrales vont te laisser garder ton Bitcoin ? Attends 5 ans. Tu verras. Ils vont tout centraliser. Et toi, tu vas dire "merci" en souriant.
Lass Diaby
décembre 7, 2025 AT 18:49En Afrique, on a pas les moyens de suivre tout ça. On utilise USDT parce que c’est rapide et que la banque locale te bloque ton argent pour un simple virement. Si les règles viennent de l’Europe ou des USA, ça nous aide pas. On a besoin de solutions simples. Pas de prospectus. Pas de 18 recommandations. Juste un système qui marche. Et si ça veut pas marcher ici ? On le fait quand même. Parce que la vie continue.
Sandra Lee Beagan
décembre 9, 2025 AT 03:51Je trouve ça incroyable que les régulateurs commencent à parler "même activité, même risque" 💡. C’est un vrai tournant. En tant que développeuse de DeFi, j’ai passé des mois à deviner quelles lois s’appliquaient… Maintenant, au moins, il y a une base. Même si c’est lent, c’est un début. Et les CBDC ? Elles pourraient même rendre les cryptos privées plus utiles pour les transferts transfrontaliers, si elles sont interopérables. On est en train de construire un nouvel écosystème, pas juste une nouvelle monnaie. 🌍✨
Babette Silber
décembre 10, 2025 AT 01:54Encore une fois, les Américains veulent nous imposer leur loi ! MiCA, c’est notre fierté européenne ! On ne va pas se laisser marcher sur les pieds par des gars qui croient que la finance, c’est un jeu vidéo ! 🇪🇺🔥 Et puis ces stablecoins ? C’est une arnaque de luxe ! Tu crois que le dollar est stable ? Regarde l’inflation ! Ils veulent nous enfermer dans un système qui leur profite. Je dis NON !
Anne Georgiev Longuet
décembre 11, 2025 AT 11:56Je veux dire… on est tous d’accord que les gens ont besoin de sécurité, non ? 🙋♀️ Tu as vu ce qui s’est passé avec Terra ? Des gens ont tout perdu. Des familles. Des retraités. Ce n’est pas juste "du crypto". C’est leur vie. Donc oui, on peut être pro-innovation, mais PAS à n’importe quel prix. MiCA, même s’il est lourd, il protège. Et ça, c’est important. On n’a pas besoin de plus de héros. On a besoin de plus de protection.
Andre Swanepoel
décembre 12, 2025 AT 06:32Le vrai enjeu, c’est pas qui a la meilleure loi. C’est comment on fait pour que les petits pays, les startups, les gens du Sud, puissent participer. Sinon, on va juste avoir un club de riches qui décident pour tout le monde. Et ça, c’est pas de la coordination. C’est de la colonisation numérique. Faut qu’on pense à des sandbox transnationaux, pas à des blocs géopolitiques. Sinon, on répète les mêmes erreurs d’hier, juste avec des tokens.